Devenir Styliste Beauté chez Jolimoi en Belgique c’est tout à fait possible ! La vente et le conseil de produits cosmétiques à domicile peuvent se faire sous 3 statuts distincts. Ils varient en fonction du temps accordé à l’activité et leurs démarches administratives ne sont pas les mêmes. Afin de faire cette activité, vous devez être majeur.
Le statut le plus utilisé est celui d’indépendant complémentaire (en complément d’un premier emploi). Afin de devenir Styliste Beauté à temps plein il faut opter pour le statut d’indépendant à titre principal. Pour finir, vous pouvez aussi choisir le statut d’indépendant à titre occasionnel (aussi appelé indépendant à titre accessoire).
Indépendant à titre principal
Ce statut est pourvu par les personnes souhaitant faire de la vente directe leur activité principale (incluant les personnes salariées qui travaillent à moins de 50%). L’indépendant à titre principal est assujetti au statut social des travailleurs indépendants. Il cotise trimestriellement en fonction des revenus déclarés aux caisses sociales des travailleurs indépendants.
Indépendant à titre complémentaire
L’indépendant à titre complémentaire à une activité principale (salarié, fonctionnaire ou bien dans l’enseignement) et cumule une activité. Ce statut peut aussi être utilisé pour les chômeurs complets indemnisés dans le cadre du dispositif Tremplin.
Indépendant à titre occasionnel ou accessoire
Ce statut est utilisé lorsque l’activité est exercée de façon irrégulière et sur une période courte (seulement quelques jours par mois). La loi n’a pas défini de limites en ce qui concerne ce statut. Cependant, la jurisprudence considère que le titre occasionnel ne s’applique plus lorsqu’il y a un ensemble d’opérations fréquentes, nombreuses et liées. En ce qui concerne les demandeurs d’emploi, l’Onem estime que lorsque l’activité dépasse plus de 5 jours par mois il ne s’agit plus d’une activité à titre occasionnelle.
Les formalités administratives
Afin de recevoir un numéro d’entreprise, il est indispensable de s’inscrire auprès d’un guichet d’entreprises agréé par la Banque Carrefour des entreprises (BCE). Cette démarche est payante. Le montant de l’inscription s’élève à 90,05 €. Il est aussi demandé d’ouvrir un compte distinct pour l’exercice de son activité. Après avoir reçu le numéro d’entreprise, vous contacterez le bureau de taxation compétent afin de bénéficier d’un régime de TVA particulier.
L’indépendant (à titre principal ou complémentaire) doit verser des cotisations sociales chaque trimestre à une caisse d’assurance sociale. Il est essentiel de s’affilier à la caisse de son choix avant de commencer son activité. Après l’inscription, le travailleur bénéficiera de l’assurance maladie au même titre qu’un salarié et recevra un soutien en cas de problème de santé. Il sera également éligible à recevoir une indemnité en cas d’incapacité de travail. Être pourvu des assurances nécessaires et d’une bonne protection est fortement conseillé.
Les obligations sociales
Le montant des cotisations varie en fonction du statut. Celui-ci est beaucoup plus élevé sous le statut d’indépendant à titre principal avec un montant de 748,11€ par trimestre durant les trois premières années d’activité. Avec le statut complémentaire, le montant des cotisations est de 82,76€ par trimestre.
Ces cotisations sont forfaitaires et provisoires lors des trois premières années. Ensuite, les frais sont calculés par la Caisse suite à la communication des revenus réels de l’indépendant par le SPF Finances. L’indépendant à titre complémentaire payera des cotisations correspondant à 20,5% des revenus générés par cette activité. Il est aussi possible de demander à la caisse d’assurances sociales de payer des cotisations proportionnelles à ses revenus (c’est à dire plus que le forfait légal). Les indépendants à titre complémentaire ou assimilés sont dispensés jusqu’à un revenu de 1553,58€. Pour les étudiants indépendants, ils en sont dispensés jusqu’à 7021,28 € et les pensionnés jusqu’au 3 107,16 €.
L’indépendant à titre principal paie des cotisations minimales et fixes tant que le revenu ne dépasse pas 14042,57 €.
En revanche, à partir de 60 638,47€, les cotisations s’élèvent à 14,6% du revenu pour tous les indépendants.
Les Demandeurs d’emploi : quel est le statut approprié ?
Les demandeurs d’emplois peuvent faire de la vente directe en optant pour l’un des trois statuts. Néanmoins, avec le statut d’indépendant à titre principal, il est nécessaire de renoncer à ses allocations chômage. Avec le statut d’indépendant à titre occasionnel, il est demandé d’en informer le bureau de l’Onem afin de conserver ses droits aux allocations (hors jours de démonstration).
Il est aussi possible de faire cette activité à titre complémentaire. Si la personne perd son emploi mais avait déjà démarré son activité de vente directe (à titre complémentaire) depuis 3 mois minimum, alors, celle-ci sera demandeur d’emploi.
La déclaration d’impôt
Dans le cas d’une activité d’indépendant à titre principal ou complémentaire, les revenus nets seront alors taxés au même titre que des revenus professionnels (entre 20 et 25%). L’indépendant est exonéré d’impôt sur le revenu jusqu’à 6.040 €.
Dans le cadre d’une activité à titre occasionnelle, le vendeur doit déclarer des revenus nets dans sa déclaration fiscale comme étant des “revenus divers” et seront imposés au taux de 33%.
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